2010 a été une année sèche mais relativement fraîche, sans températures caniculaires durant l’été.

L’hiver, plutôt rigoureux, laisse place à un printemps sec et frais qui s’achève par quelques pluies à la mi-juin.

Dès le 21 juin, les températures remontent et ces conditions estivales se poursuivent en juillet, particulièrement ensoleillé.

Au beau temps des derniers jours de juillet succède un mois d’août plus nuageux, légèrement plus frais et d’une grande sécheresse. Le 21 août, l’été revient avec de fortes chaleurs (jusqu’à 38°C les 25 et 26) et des nuits fraîches, propices au bon départ de la maturation.

Du 6 au 8 septembre, une période pluvieuse est la bienvenue et aide à la maturation des baies. L’acidité baisse, la maturation phénolique est lente mais l’état sanitaire demeure excellent.

Le beau temps réapparaît, toujours accompagné de nuits fraîches, ce qui favorise la qualité et la synthèse des anthocyanes et des arômes jusqu’aux vendanges.

Après un faible épisode pluvieux le 26 septembre, les vendanges débutent le 28 dans de très bonnes conditions et s’achèvent le 13 octobre. Naturellement concentrées, les baies sont de petite taille et leur jus, riche et très coloré, est d’une bonne acidité.

Une sécheresse sans déshydratation, l’insolation exceptionnelle de la vigne, des nuits fraîches et quelques pluies arrivées au bon moment, confèrent à l’année 2010 une remarquable identité. Ce millésime saura ainsi trouver une place de choix dans la longue histoire des Grands Crus de Bordeaux. Une belle suite à 2009…